Antoine Dochniak + Pierre Allain - Substances dérivées : l'anti-paysage

infos
Substances dérivées : l'anti-paysage
mars 2022 - septembre 2022
Éditions passées
Projet
Année
Dialoguer avec les milieux habités
Kevin Dolmaire - Lieux Latents
2025
Clemens Hollerer - Six
2024
Heger & Demumieux - Mémorial de la Data
2024
Antoine Dochniak + Pierre Allain - Substances dérivées : l'anti-paysage
2022
Nina Karlin Prinz - Pensées Magiques
2023
Loïc Blairon - Réserve
2023
Jan van der Ploeg - Untitled
2023
Benjamin Sabatier - Under construction
2017
Simon Feydieu - ALF
2016
Jean-Philippe Aubanel - Avec Titre
2015
Mathieu Despeysses & Julien Vadet - Suberbole
2013
Mathieu Despeysses - 300
2012
Antoine Dochniak + Pierre Allain - Substances dérivées : l'anti-paysage
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Substances dérivées : l'anti-paysage
mars 2022 - septembre 2022
Année: 2022
C’est à proximité des parterres bitumeux que nous avons fait l’expérience quotidienne et répétée des vulnérables fantômes de châteaux de mangues soufflées, des mâts de surveillances stoïques aux têtes de géants, des énergies contradictoires, du langage qui s’étouffe et des corps aux pôles électriques positifs et négatifs qui s’excitent, disjonctent et finissent par fuir. Iels sont les marqueurs d’un anti-paysage proche de son point de rupture. Un paysage hyperrél dont la constitution première est celle de l’indifférence.
Substances Dérivées se comporte comme un cabinet d’analyse, à l’affût des effets que les violences inhérentes aux réseaux provoquent sur les corps. Ce cabinet s’installe comme un circuit, vivant en dérivation de l’organisme ciblé. Hébergé par son hôte, il évolue ainsi comme un parasite dans un jeu d’opportunisme et de complicité. Ce circuit parallèle que nous développons a l’attitude commune de la fluorescéine ; poudre que l’on introduit dans le corps humain par perfusion sanguine qui se transforme en un colorant lorsqu’elle y révèle ses lésions.
Par cette infiltration, nous souhaitons que les employés de l’atelier d’architecture Looking For Architecture puissent devenir le public et les hôtes privilégiés de ce circuit dérivé. Penser une exposition dans un espace où les bâtiments et futurs usages sont imaginés, ceux qui modifient nos comportements, nos systèmes de production et de pensée en profondeur, c’est pouvoir agir comme un réactif qui accentue et illumine les ramifications
de ces endroits. Certaines zones infectées ne sont pas évidentes à révéler, discrètes, elles se nichent dans les méandres des périphéries d’un réseau et ne seront peut-être pas signifiées. « Pour cela, le parasite doit réduire au maximum ses effets pathogènes, se faire le plus discret possible, devenir son hôte. » La zone recherchée se colore,
ses contours se dessinent, les œuvres interceptent.
Substances Dérivées se comporte comme un cabinet d’analyse, à l’affût des effets que les violences inhérentes aux réseaux provoquent sur les corps. Ce cabinet s’installe comme un circuit, vivant en dérivation de l’organisme ciblé. Hébergé par son hôte, il évolue ainsi comme un parasite dans un jeu d’opportunisme et de complicité. Ce circuit parallèle que nous développons a l’attitude commune de la fluorescéine ; poudre que l’on introduit dans le corps humain par perfusion sanguine qui se transforme en un colorant lorsqu’elle y révèle ses lésions.
Par cette infiltration, nous souhaitons que les employés de l’atelier d’architecture Looking For Architecture puissent devenir le public et les hôtes privilégiés de ce circuit dérivé. Penser une exposition dans un espace où les bâtiments et futurs usages sont imaginés, ceux qui modifient nos comportements, nos systèmes de production et de pensée en profondeur, c’est pouvoir agir comme un réactif qui accentue et illumine les ramifications
de ces endroits. Certaines zones infectées ne sont pas évidentes à révéler, discrètes, elles se nichent dans les méandres des périphéries d’un réseau et ne seront peut-être pas signifiées. « Pour cela, le parasite doit réduire au maximum ses effets pathogènes, se faire le plus discret possible, devenir son hôte. » La zone recherchée se colore,
ses contours se dessinent, les œuvres interceptent.